La loi précise différents textes réglementaires sur la sécurité depuis la responsabilité pénale de l’employeur jusqu’à la possibilité des salariés d’exercer leur droit de retrait face à une situation présentant un danger grave et imminent pour leur vie ou leur santé.
Qu’en est-il dans les faits ?
L’évaluation des risques professionnels,est la première étape d’une politique de santé et de sécurité au travail, elle se traduit par une identification des risques, un classement et la mise en place d’actions de prévention précisée dans le document unique (ceci depuis presque 20 ans : décret n° 2001-1016 / novembre 2001).Selon la taille des sociétés, l’évaluation des risques professionnels diffère.
Une prise en compte variable selon les entreprises !
On constate sur le terrain des situations différentes. De « petites » entreprises peuvent être sans document unique et d’autres disposer de supports mal renseignés ou pas à jour (obligatoire au moins une fois par an). Ceci est dommageable car l’analyse des risques correctement réalisée est un outil puissant. Cette situation s’explique car les préoccupations des chefs d’entreprises sont nombreuses avec au final une prise en compte des questions de santé et de sécurité au travail de moins en moins importante. Ceci est confirmé par des séries d’études réalisées par l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des maladies professionnelles et des accidents du travail) qui ont montré que les responsables de petites et très petites entreprises se préoccupent de moins en moins des questions de santé et de sécurité au travail, le taux de chefs d'entreprise se préoccupant est descendu de 25 à 16 % dans les TPE (de 1 à 9 personnes) et de de 18 à 14 % dans les PE (de 10 à 49 salariés).
Dans les entreprises de plus grosses tailles, des obligations légales « plus fortes » obligent celles-ci à se structurer en y affectant des moyens et des effectifs, depuis infirmière voire médecin du travail. Il est aussi courant de voir apparaître dans l’organisation des Responsable Santé Sécurité dédiés. Ceux-ci doivent cependant être capables d’un travail transversal dans l’entreprise, en lien avec les membres du CHSCT ( comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ) désormais remplacés par les partenaires sociaux du CSE, comité social et économique ( obligatoire pour toute entreprise d’au moins 11 salariés au 01 janvier 2020 ).
Les besoins sont de fait souvent relativement différents selon le type d’entreprise et l’existence plus ou moins marquée d’une culture sécurité.
Un contexte qui n’arrange pas toujours la situation
Malgré la présence d’une organisation, celle-ci n’est pas toujours suffisante pour faire évoluer la sécurité dans l’entreprise, dans les mentalités et dans les faits (et ces résultats).
Force est de constater que dans la course à la productivité, liée à des contraintes environnementales et socio-économiques difficiles « 70 % des actifs estiment que leur situation s’est dégradée au travail », notamment en matière de niveau de stress (52%) et de charge de travail (49%) (Sondage 2014 INRS).
Il est désormais difficile de dissocier les mots « charge de travail » de « troubles musculo-squelettiques (TMS) » et « accidents de travail » de « maladies professionnelles sous-jacentes ».
De même travailler dans une zone qui présente des risques, sont dans certains cas des facteurs de RPS (risques psychosociaux).
Y a-t-il des solutions ?
La réponse est oui s’il y a une réelle volonté d’engager une démarche.
Cette démarche doit aussi s’accompagner des valeurs de conviction, de modestie et d’opiniâtreté :
Conviction
Celle d’une volonté globale, d’un projet qui émane de la direction mais qui devra être porté par toute l’entreprise et l’ensemble de ses salariés.
Modestie
On ne décrète pas la sécurité, on fixe des objectifs, on y travaille et on persévère même si les résultats attendus arrivent moins vite qu’escomptés.
Opiniâtreté
Il faut au-delà du projet savoir être persévérant et tenace pour affronter les pensées négatives « à quoi ça va servir » et « on a toujours fait comme cela ». Accompagner le changement des mentalités avant de revoir les organisations et les méthodes afin de pouvoir ancrer les bonnes pratiques.
L’accompagnement d’ ECEO :
ECEO vous propose l’action de consultant et expert de sécurité pour la mise en place d’une solution sur mesure:
- Faire une photo de la situation par un audit complet.
- Échanger les attentes avec les Responsables et partager les résultats.
- Dégager les besoins et engager la démarche.
- Accompagner par la mise en place d’outils, de formations et de supports (en plus de la mise à niveau de l’existant).
Les outils démarrent par expertise (audits terrain) et analyses de l‘existant et se concrétisent par des plans d’actions s’appuyant sur l’amélioration continue.
Pouvoir échanger et partager vos attentes, construire ensemble votre projet et vous accompagner, sont les engagements d’ECEO !